La Gueule de l\'emploi

La Gueule de l\'emploi

INVENTIONS ABSURDES

En marge des nouveaux métiers, nous laissons cette rubrique ouverte aux jeunes inventeurs afin qu'ils puissent y promouvoir leurs inventions dont certaines, nous en sommes persuadés, auront leur utilité... un jour... certainement... à n'en pas douter... Oh ben si sûrement !! 

 

Le grand guide du savoir inutile

 

Mel SOUCK ( 1968 - )

 

Ancien sous secrétaire à l’aménagement du tiroir, il connaît parfaitement l’univers interne du bureau. Sa machine à déclasser les dossiers provoqua une véritable révolution et donna le triple de travail à tous les employés du ministère des affaires non classées. Il procura, grâce à cette machine, du travail pour presque deux cents personnes. On lui doit aussi la gomme salissante, le papier non imprimable, le bordereau incompréhensible (copié sur ceux de la sécurité sociale) et le stylo sans encre. Il fut remercié en 1994, quelques mois avant qu’il n’achève sa machine à renverser le café.

 
 

Jean TOURETOU (1949 - )

 

Ancien joueur de hockey sur gravier, il a passé trente huit ans de sa vie à encadrer des cercles. On se souvient de son œuvre majeur : « la quadrature du cercle », ou encore de cette boule de billard géante enfermée dans un cube de glace pour l’exposition de Reykjavík et intitulée : « menace sphérique ». En 1997, arrivé, à ce qu’il qualifie lui-même « d’aboutissement logique d’une certaine conception géométrique de la vie », il change son angle de vision. Il passe de l’équerre au compas. De la terre à l’univers. Et devient encercleur de cadre car, précise t-il dans une interview : « J’ai besoin d’un nouvel horizon écliptique. Je ne peux plus encadrer les cercles ! Je ne peux plus les encadrer … !! ».

 

 

Jonas BERGOUGNOU (1970 – )

 

On ne le présente plus, il a révolutionné les petits déjeuners du matin, c’est l’inventeur de la tartine qui tombe du côté non beurrée.

Physicien spécialisé dans l’étude des matières grasses non pesantes, c’est grâce à lui que vous ne beurrez plus vos tartines en vain. Il a découvert qu’en modifiant légèrement les propriétés de certaines molécules du beurre doux, la tartine sur laquelle ce beurre traité était étalé, tombait invariablement du côté opposé au beurre. Et cela, quelque soit la distance entre la tartine et le sol. Des essais allant de 50 cm à plusieurs centaines de mètres ont donnés les mêmes résultas. Même des tartines lâchées en très haute altitude (depuis la stratosphère) ont passées le test haut la main.1 Jonas cherche maintenant à reproduire ce concept sur le beurre salé, les confitures et le chocolat. Il développe parallèlement la biscotte ronde pour les gens qui n’aiment pas la confiture de coing et la biscotte incassable (qui à l’heure actuelle est toujours non mangeable).

 

Test effectué en conditions réel sur 100 tartines de poids égal dont 50 étaient beurrées d’un côté et les 50 autres du côté opposé.

 

 

Jacques OUZI (1943- 1995)

 

Cet ingénieur originaire de Nantes est l’inventeur du siphon inversé. Il est mort noyé dans sa baignoire croyant la vider alors qu’elle se remplissait.

 
 

Jean TENNALU (1895 – 1956)

 

Originaire d’une ville dont il a oublié le nom, Jean souffre d’amnésie depuis sa naissance ; il ne se rappelle en effet que le moment où il flottait libre et heureux dans le placenta maternel. Pour pallier à cela, il va passer toute sa vie à noter les choses qu’il aurait dû faire. C’est lui qui est à l’origine de l’agenda sans date très utile pour noter des choses à oublier. Il réussit tellement bien qu’il en oublie d’inventer son célèbre agenda qui sera repris plus tard et honteusement plagié – on va se contenter de rajouter des dates et noter les choses à se rappeler – ce qui va lui porter un coup fatal. En juin 1956, il se rappelle soudain qu’il doit mourir et avant d’avoir pu le noter, il s’effondre sans vie dans la cuisine où il prenait sa douche (il ne se rappelait plus l’usage de cette pièce depuis 3 ans). Sa femme de ménage qui avait notée, elle, d’oublier de venir, ne le découvrira que 17 jours plus tard.

 

 

Martine JOUANNEAU (1959 – )

 

Toutes les femmes au foyer lui doivent une fière chandelle. C’est elle en effet qui la première eu l’idée de développer le concept de la cuvette intuitive. (pour les hommes qui ne savent pas pisser droit) Cette cuvette, se déplace automatiquement en se calant sur la force et la direction du jet. La cuvette intuitive sait reconnaître s’il s’agit d’un enfant ou d’un adulte, ou même s’il s’agit d’un animal. Elle fait également la différence entre l’homme et la femme. Il est prévu pour 2013 qu’elle fasse également la différence entre le bien et le mal.

 

 

Kevin LEOUHANEC (1945 – 1995)

 

Ce biologiste Breton, grand buveur, est atteint très jeune d’une cirrhose. Il va passer sa vie entière à rechercher les moyens de rendre plus agréable la vie des alcooliques. Se sachant condamné, il va alors passer le temps qu’il lui reste à vivre à travailler sur la formule de la bière ponce. En effet, d’après ses notes, la bière ponce aurait eue la magnifique vertu de nettoyer l’intérieur du foie. Pendant 3 ans, il va ingurgiter une quantité inconcevable de bière ce qui va avoir pour effet d’accélérer la maladie. Il meurt quelques mois avant l’achèvement de son œuvre. Les notes qui nous sont parvenues, malheureusement incomplètes, montrent à quel point il était proche du but. Son fils a depuis reprit les recherches de son père et a été nommé il y a deux mois : « plus jeune alcoolique de France ». 

 

 

Charles GRAHAM (1938 – 2000)

 

Inventeur de génie, il se distingue dès son plus jeune âge en mettant au point sa fameuse gelée en barre. Mais c’est le marbre mou (pour sculpteur indolent) qui va définitivement lui donner ses lettres de noblesse. Elu en 1990 comme l’inventeur de l’année, il aime travailler sur la structure moléculaire des matériaux bruts. On lui doit également le béton râpé, le pulvérisateur d’étain et le parpaing en sachet pour les maisons en forme de T. Il construira d’ailleurs lui-même la demeure familiale avec ses propres métaux. Il périra malheureusement avec toute sa famille dans la dissolution de sa maison (au goût citron) lors de la fameuse tempête de 2000. 

 

 

Giuseppe PICE (1981 - )

 

Après avoir passé dix ans d’études et de recherches consacrées à l’élaboration d’un procédé chimique qui consisterait à poivrer le sel, ce chimiste culinaire Italien à découvert, presque par hasard, celui qui consistait à saler le poivre. Ce qui revenait à peu près à la même chose, n’ont pas manqué de dire certains spécialistes, tout en étant différent ont précisés d’autres. Il consacre maintenant son temps à élaborer une salière en forme de poivrier ou le contraire.

 
 


14/06/2013
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